
La peau est un organe sensoriel, sensible au stress, à la fatigue et aux émotions. L’expression « à fleur de peau » est révélatrice de ce lien existant entre les émotions et la peau.
La peau et le cerveau sont issus d’un même feuillet embryologique, l’ectoblaste, qui se différencie lors de la troisième semaine de grossesse pour constituer, d’une part, la peau, et d’autre part, les nerfs et le cerveau. Ainsi, la peau est également une surface de mémoire qui accompagne tout au long de la vie, elle mémorise tout : l’amour reçu, les blessures, les coups, les caresses… Parcourue de terminaisons nerveuses (environ 2 300 par cm² de peau), la peau s’exprime de différentes manières : elle change de couleur, transpire, produit du sébum, s’assèche… Les émotions ont parfois également un impact sur certaines manifestations cutanées, comme par exemple l’eczéma ou le psoriasis. Même si leurs causes sont généralement variées, les facteurs psychosomatiques jouent un rôle majeur.
Le rôle psychique de la peau est d’offrir la conscience de soi et permet d’être relié à soi-même. Le concept de Moi-peau fait un parallèle entre la fonction biologique et la fonction psychologique du Moi. Il installe un véritable lien entre la peau et le psychisme. Le Moi-peau évoque aussi un toucher vibratoire capable de faire entrer en résonance le corps avec le cœur, les émotions et la personnalité toute entière.
Le stress impact grandement la peau avec pour conséquences une diminution de son immunité, une stimulation de l’inflammation cutanée, ainsi qu’une mobilisation importante de la réserve énergétique cellulaire, qui ne sera pas disponible pour assez autre chose, comme la production des fibres qui préservent du vieillissement prématuré de la peau. Ainsi, la peau stressée est altérée, plus fragile, se renouvelle moins bien, avec notamment une production de collagène au ralenti et des premières rides plus précoces. Il est donc important de se préserver pour préserver notre peau !
08/12/22